Prendre la route vers Hossegor, là où tout commence
Il y a des départs qui ressemblent à des retrouvailles. Celui-ci en fait partie.Les planches sont déjà dans le camion, les sacs jetés à l’arrière, et l’excitation du groupe monte dès les premiers mètres.
Comme prévu, tout le monde s’est retrouvé chez Tom à 8h pour régler les derniers détails, partager un café rapide et vérifier que rien ne manque. Puis vient le moment de prendre la route : direction Hossegor, à quinze minutes seulement du camping, pour lancer ce week-end que vous attendiez tous.
Hossegor, vous la connaissez par cœur. Pourtant, chaque arrivée a quelque chose de particulier. La lumière du matin, l’air salé, et cette sensation particulière d’être exactement au bon endroit. La plage est presque vide quand vous arrivez. Et comme à chaque fois, la première phrase tombe naturellement :« On va prendre un café face à l’océan ? » Personne n’y résiste. Vous retrouvez vos habitudes, vos rituels, vos rires – tout ce qui fait un week-end entre amis réussi. Une fois l’énergie retrouvée, vous filez à la Centrale pour la première session. L’eau est fraîche, les mouvements un peu hésitants au début, mais très vite tout revient. La glisse, les chutes, les éclats de rire. C’est parti.


Découvrir les Landes : nature, océan et douceur de vivre
À midi, vous vous retrouvez autour d’un pique-nique simple mais parfait, celui qui fait du bien après une première session. L’après-midi, changement de décor : cap sur La Gravière, spot mythique d’Hossegor. Là-bas, les vagues ont une réputation, et elles la confirment. Les vagues sont belles, un peu trop franches pour une reprise. Elles demandent de l’attention, de l’énergie, parfois un peu d’humilité. Chacun essaie, progresse, renonce, recommence. Finalement, vous ressortez de l’eau rincés mais heureux, portés par cette fatigue qui fait du bien.
L’heure tourne ; il est temps de découvrir l’hébergement réservé au camping. Un espace moderne, lumineux, bien agencé, qui accueille naturellement les retours de sessions. On s’y installe vite, on y retrouve un confort doux : des chambres qui invitent à la sieste, une terrasse parfaite pour s’allonger après une journée en mer, un cadre simple qui laisse respirer. Tom y serait bien resté jusqu’à midi si vous ne l’aviez pas gentiment poussé dehors.
Le lendemain, un nouveau projet se dessine : surfer à Mimizan, ou peut-être à Biscarrosse. L’envie commune emporte le groupe vers Mimizan. Evan adore ce coin, il en parle depuis le départ. Une heure de route à cinq, fenêtres entrouvertes, musique en fond – le genre de trajet qui fait partie du week-end autant que les vagues elles-mêmes. Une fois arrivés, l’océan offre un visage différent. Des vagues plus douces, plus accueillantes, parfaites pour retrouver pleinement ses sensations. La session est fluide, agréable. Un moment qui ancre ce week-end comme un rendez-vous réussi.

Vous rentrez en fin de journée : l’océan s’apaise, les vagues se taisent, et l’air commence à sentir la soirée. Au Wild Club, on vous attend. Une lumière douce, un comptoir où l’on sert des cocktails inspirés du Sud-Ouest et des assiettes simples, composées de produits locaux. Vous vous installez autour d’une grande table, encore marqués par le sel et le sable, vos planches posées contre le mur. Les premières bouchées arrivent, les conversations se mêlent : histoires de vagues réussies, de chutes mémorables, de lignes que l’on a presque tenues. Parfois, un silence s’installe, juste le temps d’écouter le bois craquer, la musique douce, la mer que l’on devine au loin. Ce n’est pas un jeu, ni une animation. C’est un moment suspendu, un espace pour être ensemble autrement, loin de ce que l’on associe habituellement à un séjour classique. Un instant qui donne au groupe une nouvelle énergie. Plus tard dans la soirée, vous décidez de prolonger ce bel élan autour du restaurant conseillé par la réception. Une adresse sans prétention, juste ce qu’il faut de sincérité et de goût. Le service est chaleureux, les assiettes racontent les Landes, et chacun trouve exactement ce dont il avait envie pour terminer cette journée rythmée par l’océan.

Escapade à Biarritz, surf shops et spécialités locales
Le jour suivant, vous prenez la route vers Biarritz. La matinée commence par quelques minutes supplémentaires sous des couvertures trop confortables, mais vous partez finalement sous un ciel clair. Biarritz vous accueille comme elle sait le faire : un mélange d’élégance, d’énergie et de douceur.Très vite, vous tombez sur les Halles couvertes, et la tentation est immédiate :
« On fait un tour ? » Sans hésiter.
Vous goûtez les spécialités locales, vous laissez guider par les parfums, par les couleurs, par ce charme unique qui flotte dans les allées.Evan, lui, est happé par les boutiques de surf. Vous le suivez, vous souriez, vous essayez des vêtements. Vous repartez avec une combinaison pour Alice, une casquette pour Tom, et un t-shirt « Biarritz » pour chacun. Un souvenir simple, léger, mais qui restera.
Le soir, aucune envie de cuisiner. Tom propose de commander des pizzas au snack du camping, et c’est un succès. Vous les emportez au bord du lac de l’étang Blanc, un endroit paisible où le soleil se couche doucement sur l’eau.Le silence s’installe naturellement, chacun profitant du moment à sa manière.Une scène calme, belle, presque suspendue.
Dernières sensations : rafting, marché de Seignosse et soirée au lac
Pour votre dernière journée, vous aviez imaginé une session à Capbreton, mais les conditions ne sont pas idéales. Alors Evan propose enfin l’idée qu’il garde en tête depuis le début : le rafting. Le choix est excellent. L’eau vive, les rires, les éclaboussures, l’adrénaline : une expérience différente, énergisante, parfaite pour conclure le séjour.
De retour au camping, vous passez par le marché de Seignosse pour préparer un dernier repas. Huîtres locales, magret de canard, tourtière landaise… un trio qui raconte la région mieux que n’importe quelle carte postale. Vous déjeunez ensemble, puis certains s’allongent au soleil pendant que d’autres filent à la piscine. L’après-midi glisse doucement vers la fin du séjour. On range, on referme les bagages, on laisse l’hébergement prêt pour le départ. Puis Alice propose un dernier verre au bar du camping, que tout le groupe accepte sans hésiter. Et comme toujours, une dernière idée surgit :« Et si demain matin on passait faire du paddle au lac d’Hossegor, avec quelques huîtres ? »
Personne ne refuse. Évidemment.




